Cet édifice, érigé par San Galgano da Chiusdino en 1200 sur une colline évocatrice du mont Siepi, est situé dans la vallée de la rivière Merse, à quelques kilomètres à peine de Sienne.

La légende veut que le chevalier Galgano Guidotti, né à Chiusdino, après une vie dédiée au luxe, avant sa mort ait abandonné tous ses biens terrestres pour se retirer dans la méditation à Montesiepi, où il mourut.

A sa mort, en 1181, Galgano a été proclamé saint et sa personnage reste lié aux histoires du Graal et de la Table ronde.
Il est dit que c’est bien lui qui enfonça son épée dans le rocher afin de recréer avec la fusée l'image de la croix du Christ. Qui ne connaît pas la légende du roi Arthur, de ses nobles chevaliers et de l'épée légendaire dans la roche ?

Après une période de grande splendeur, grâce aux nombreux pèlerinages et aux reliques du Saint, l'Abbaye fut complètement abandonnée et en 1786 la tour s’effondra, ce qui conduisit à la destruction de la toiture et de la nef principale.

Elle fut restaurée seulement à la fin de XXème siècle (1900) et elle apparaît désormais comme une majestueuse église de style gothique, avec de grands arcs en ogive et des fenêtres à meneaux et chapiteaux qui créent au coucher du soleil un merveilleux jeu d’ombres et de lumières.

La légendaire épée dans la roche est aujourd'hui conservée dans la petite église de Monte Siepi et est à l'étude pour une datation précise.

Le village, qui se dresse sur une colline surplombant la Val d'Elsa, prend son nom d'après l'évêque de Modène San Gimignano qui, autour du Xème siècle, sauva le petit village des hordes barbares.
Pendant le Moyen Age, San Gimignano traversa une période de grand développement, grâce à son emplacement sur l'un des axes les plus importants de la via Francigena, carrefour autour duquel tournait le commerce.
Entre les années 1000 et 1200, San Gimignano devint une ville très riche et ses premiers murs d’enceinte furent construits.
Plus tard, 72 tours furent érigées, symboles de prospérité.

En 1199 elle lutta contre les Evêques de Volterra et se divisa en deux factions, les Ardinghelli (Guelphs) et les Salvucci (Gibelins) et devînt une commune libre.

En 1300, San Gimignano eut l'honneur d'accueillir Dante Alighieri, ambassadeur des Guelphs en Toscane, mais la terrible peste de 1348 dépeupla le village et ainsi commença sa grande crise ; la villa dût se soumettre à Florence et ses habitants survécurent grâce à l'agriculture.
C’est seulement beaucoup plus tard, lorsque sa beauté et ses œuvres culturelles importantes furent redécouvertes, que la ville sortit de sa situation de dégradation et de négligence.

Son profil avec les tours est connu dans le monde entier ainsi que son vin, le Vernaccia, qui a récemment reçu la plus haute reconnaissance de qualité de l’œnologie italienne.

Il est important de signaler un événement culturel qui a lieu en Juillet, le festival international.

La ville de San Gimignano a conservé presque complètement les caractéristiques originales architecturales du XIVème siècle.

Parmi les collines du Chianti et la Maremme au centre de la Toscane s’élève Sienne, ville de l'aspect médiéval avec ses ruelles étroites et ses nobles palais, tous riches d’histoire.
Sienne, d'origine étrusque, était une colonie romaine sous César avec le nom de Sena Iulia.
Selon la légende, la ville de Sienne fut fondée par Senio, fils de Remus, qui, après une violente dispute avec son oncle Romulus, fut obligé de fuir avec son frère Aschinus et arriva dans cette zone. Soumise aux Lombards au IVème siècle, après une longue période de domination épiscopale (du IXème au XI siècle), la ville atteignit son apogée en devenant une commune autonome (en 1147), grâce à son emplacement stratégique et à la proximité des collines métallifères, où l’argent fut découvert.

La confrontation avec Florence devînt inévitable et cette rivalité se transforma en guerre, qui dura jusqu’en 1555 lorsque, après un long siège, Sienne fut conquise par les Florentins et devint partie du Grand-duché de Toscane, jusqu'à l'unification de l'Italie en 1861.
La ville de Sienne est riche en musées d'art, parmi lesquels nous trouvons le musée de l’OPA qui abrite les chefs-d'œuvre de Duccio di Boninsegna et de Giovanni Pisano, le musée de la Mairie avec les œuvres de Lorenzetti, la Pinacothèque et le Santa Maria della Scala à Piazza del Duomo.
Les environs de Sienne méritent également une visite, si différents les uns des autres, et si riches en histoire et traditions du passé. Au sud-est se trouvent Montalcino et Montepulciano, villes réputées pour leur excellent vin, la ville étrusque de Chiusi, Monteriggioni, les abbayes de Sant'Antimo et San Galgano, à l'ouest la Val d'Elsa et San Gimignano, connue pour ses tours médiévales.
Mais Sienne n’est pas seulement une ville d’art, mais aussi de folklore: nous parlons du « Palio delle Contrade » ou Palio de Sienne, l’une des manifestations les plus populaires de la tradition italienne; spectacle fascinant et fête religieuse en même temps, une course de chevaux effrénée, pendant laquelle s’affrontent les diverses «contrade», les 17 quartiers de la ville dont les origines remontent au XVème siècle.

Deux fois par an, le 2 juillet (le Palio de la Madonna di Provenzano) et le16 Août (le Palio de l'Assomption), se déroule l’historique course de chevaux en Piazza del Campo. Le Palio est né au XVIIème siècle comme un jeu entre les quartiers de la ville, qui formaient les jeunes en cas de guerre. Initialement, les quartiers étaient 42, mais, en 1730, les limites ont été définies et leur nombre a passé à 17. Uniquement dix quartiers participent à la course: les sept qui n’ont pu participer la première année plus 3 autres tirés au sort; ils se distinguent par leurs emblèmes et leurs couleurs.
La veille de la course chaque district organise un dîner en plein air; chaque quartier a son propre siège, sa propre église, un Musée avec les Palii gagnés et riches en souvenirs et est gouverné par un Siège qui a les pleins pouvoirs sur le déroulement de la course. Avant le début de la course, le cheval est accompagné à son église pour la bénédiction, puis, au son de la cloche, le cortège historique commence son défilé dans la Piazza del Campo. Enfin, le dernier roulement de tambour pour la «sbandierata» et le déclenchement du pétard annoncent l’entrée en scène des chevaux. Toute la place suit la course avec une certaine appréhension, le quartier gagnant exulte et traverse les rues en brandissant fièrement le "CENCIO".

Volterra, joyau de l'art étrusque, romaine, médiévale et de la renaissance toscane, située en haut d’une colline de 550m, domine toute la vallée de la Cecina ainsi que le paysage unique de “le balze”.
Il s’agit de vastes étendues crétacées sillonnées de gouffres impressionnants qui, au cours des siècles, ont «avalé» cimetières, églises et murs cyclopéens.
Sur le bord du gouffre, se trouvent les vestiges des murs étrusques et l'Eglise de la Badia.
Dans cette ville "magique et mystérieuse", se trouvent les traces de trois mille années d'histoire, qui ont fait de Volterra une ville d’art unique.
En témoignage de la période étrusque, restent la Porta dell’Arco, la nécropole des Marmini et les vestiges conservés au Musée Etrusque Guarnacci; le Théâtre de Vallebona appartient, en revanche, à l'époque romaine. La structure de la ville, avec ses ruelles étroites, ses maisons-tours et ses églises, est un rappel de l’époque du Moyen Age; la civilisation de la Renaissance a également laissé ses marques, avec ses superbes palais, mais sans pour autant affecter l'atmosphère médiévale qui entoure Volterra.
Ville "du vent et du rocher", comme l’affirma D'Annunzio, Volterra est aussi une ville de musées: outre le Musée Etrusque, nous trouvons la Pinacoteca Civica, avec ses œuvres remarquables de courant siennois et florentin, le Musée de l'Opera del Duomo, qui abrite des œuvres de joaillerie et des sculptures du XIVème siècle siennois et le Musée d'Art Sacré avec peintures, sculptures, vêtements et objets religieux.
Volterra est non seulement une cité d’art et d'histoire, mais elle offre également de longs kilomètres de paysage à parcourir à pieds, à cheval ou à vélo, à la découverte de lieux caractéristiques et naturels.

A côté de ce paysage immaculé, on trouve une qualité de vie encore à échelle humaine et un artisanat artistique unique au monde: l'albâtre.
Le travail de cette pierre, chaude et lumineuse, qui s’est transmise de père en fils depuis des milliers d’années et qui, encore aujourd’hui, représente l’une des plus grandes expressions de l’artisanat artistique italien et de la Toscane.
Des petits chefs-d’œuvre en albâtre peuvent se trouver dans des boutiques artisanales caractéristiques du centre historique et parmi les nombreuses expositions de la ville.
Nous ne pouvons nous priver de citer également la célèbre tradition gastronomique toscane avec sa ribollita (genre de pot-au-feu), la pappa al pomodoro (plat à base de tomates), les tripes à la mode florentine et le lampredotto (à base de caillette). Dans cette région sont produits pecorini, ricotte, charcuteries et elle est l’une des plus riches en truffes.
De plus, pendant l’été, Volterra propose de manifestations culturelles, tels que le Volterra Teatro, des concerts de musique classique et moderne ainsi que diverses expositions d’art et rencontres culturelles.